Gabriel Nicolas de la Reynie, 1er Lieutenant général de police à Paris sous Louis XIV, était baron de Jayac, de Saint Sulpice et de Vicq et Seigneur de La Reynie et de Traslage, et devnt également vicomte de Paris

gabriel nicolas de la reynie

Par son action énergique, ses réformes novatrices et sa rigueur morale, il est souvent considéré comme le père de la police judiciaire française (source Wikipédia).

Paris_plan_1630

Grâce à ces méthodes, Paris va se transformer :

  • Il démantèle la Cour des Miracles, fait fermer les tripots (+ de 300)
  • Il fait installer 6000 lanternes dans les rues
  • Il fait paver les rues
  • Met en place un système de collecte des déchets et d’assainissement des rues décrétant une taxe des boues et lanternes. Les parisiens avaient l’habitude de jeter leurs détritus par les fenêtres. Des amendes sont prononcées contre les propriétaires qui laissent s’amonceler le fumier de leurs écuries, devant leur maison. Il augmente les fontaines. Toutes ces mesures de salubrité vont permettre l’éradication de la peste.
  • Il réorganise les compagnies du guet qui furent doublées et à qui on donne un uniforme. Il désarme les pages et les laquais.
  • Réprime durement les impressions et le colportage des écrits séditieux.
  • Il renforce la sécurité, en chassant les mendiants, faux estropiés et paralysés qu’il envoie aux galères.
  • Il contrôle les hôtelleries, auberges, maisons closes, les forains et tous les étrangers de passage.
  • Les chirurgiens doivent lui déclarer tous les noms des blessés…
  • Il instaure des règles de circulation et de stationnement dans Paris.
  • Il crée des Écoles et des salles d’asile.
  • Il gère les foires, les marchés, les halles, les boucheries;
  • Il contrôle les corporations, les brevets d’apprentissage.
(source : http://www.psbenlyonnais.fr/nicolas-de-la-reynie/)

Grâce à lui, Paris va donc devenir la ville la plus propre d’Europe.

Il fut le descendant d’une ancienne famille issue de la magistrature; fils cadet de Jean Nicolas, sieur de Traslage, lieutenant général du roi dans le Haut-Limousin, il reçoit la terre de La Reynie, misérable fief de 200 livres de revenu annuel, de la famille de sa grand-mère, née Hugon (Seigneurs des Farges et de la Reynie).

blason hugon de la reynie

(source : http://www.genealogie.com/blasons/armoiries-famille-hugon-de-villers-83771)

localisation la reynie

Localisation du village de La Reynie (Vicq-sur-Breuilh) par rapport à la terre de Roziers Saint Georges des Lebloys (source : googlemaps)

En 1698, il hérite du château de Traslage (Vicq-sur-Breuilh, Haute-Vienne), de son neveu l’abbé Jean Nicolas de Traslage, puis en 1705, il achète la baronnie de Vicq.

chateau de traslage

Magistrat au présidial d’Angoulême, puis président à celui de Bordeaux, il résiste à la Fronde, sert d’intendant au gouverneur de Guyenne, le duc d’Epernon qui le fait connaître à la cour.

La Reynie administre la fortune du duc d’Épernon sans oublier la sienne : en 1661, il achète pour 320 000 livres une charge de maître des requêtes au Conseil du roi.

Remarqué par Colbert, il est pressenti pour inaugurer la nouvelle charge de lieutenant de police de Paris en 1667, charge qu’il assume pendant trente ans (source : Wikipédia).

Gabriel est donc le fils de Jean Nicolas de Traslage, Consul de Limoges en 1595 puis 1627, conseiller du roi au siège présidial en 1603 et député du tiers aux Etats Généraux de 1614.

Le lien qui unis la famille Nicolas de la Reynie avec les Lebloys de Roziers est le suivant :

lien Nicolas de la reynie_lebloys

Anne-Marie Guillaume de Lagrange (1675-1746) était issue des Seigneurs de La Grange, de Rochebrune, de Cordelas, de Frégeneuil et de Cormainville en Feytiat (87). Son père, Jean-Charles, était Conseiller du roi, président trésorier de France au bureau des finances de Limoges (1664).

Gabrielle Charlotte d’Alby (1707-1779) était issue des Seigneurs et Barons de Saint-Sulpice-la-pointe (diocèse de Toulouse) en Languedoc. Son père, Jacques, était Conseiller du roi, lieutenant-particulier et assesseur au Présidial de Brives. Cette famille noble possédait donc plusieurs fiefs en Bordelais : Saint-Sulpice-la-pointe, Genouillac, Langon, Chanac et Saint-Bonnet.

Les frères et sœurs de Gabrielle Charlotte moururent sans postérité ; cela ne manqua pas de produire des effets bénéfiques sur la famille Lebloys, qui ne conserva pas tout les titres, mais uniquement les rentes.

De plus, le mariage avec Jeanne fut très richement doté (+ de 35000 livres apportés par Jeanne); une dot importante pour l’époque.

Et enfin Jeanne Dalesme de Chabant était la fille de Joseph Antoine (1689-1771), Seigneur de Chabant (en Eybouleuf) , de Champot, de Le Peyrat et autres lieux ; et Docteur en médecine à Saint Léonard de Noblat. Il fut également consul de cette ville de 1689-1771.

Jeanne se maria le 26 janvier 1761 à Saint Léonard de Noblat avec Simon Lebloys de Roziers ( 1739- vers 1798) qui était Marchand et fabricant papetier (le dernier de la famille) au moulins de Farebout. Il va revendre le dernier moulin du Farebout à Léonard Ruchaud le 10/07/1798.

Il fut également Conseiller municipal puis échevin de St Léonard.

Et enfin, il acheta le château du Fraysseix à Roziers Saint Georges en 1767 à François de Carbonnières, comte et seigneur de Saint-Denis-des-murs.

plaque gabriel nicolas de la reynie

Plaque Gabriel Nicolas de La Reynie, rue de la Cité à Paris (source : wikipédia)